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16 Mar Off
On peut distinguer deux phases : en cours d’exploitation et durant les travaux.
En cours d’exploitation
Une installation de cogénération géothermique est composée de divers équipements. La turbine et les tours aéroréfrigérantes, lorsqu’il y en a, sont les seules qui puissent générer des émissions sonores. Ces éléments sont parfaitement intégrés dans la conception des projets. La turbine est confinée à l’intérieur d’un bâtiment insonorisé. Il n’y a donc aucune émergence sonore pour cet équipement hors son enceinte de confinement.
Les tours restent à l’extérieur, mais sont spécialement dimensionnées pour minimiser leurs émissions sonores et rester en dessous de 70 dB(A) à 20 m, soit à peu près le bruit d’un aspirateur domestique. Les premières habitations étant souvent à plusieurs centaines de mètres des installations, les riverains ne ressentent aucune gêne.
En cours de travaux
Les appareils de forage ont été spécialement conçus pour travailler en environnement urbain avec un minimum de nuisances. Le treuil de forage, principale source de nuisance sur un appareil classique, a été remplacé par un concept de vérins hydrauliques, silencieux. Les tiges de forage sont manipulées par un bras automatique, limitant les bruits de métal classique existant en mode manuel.
Pendant les travaux, le forage a une émergence sonore quasi-nulle aux abords du chantier. Cela est mesuré avant chaque projet. A titre d’exemple, la valeur moyenne du bruit produit par un tel chantier réalisée en zone rurale en Alsace affichait 55 dB(A) à 100 m pendant les 8 mois de forage (24h/24), alors que les mesures du fond sonore préexistant affichaient des valeurs de 65 dB(A) le jour et 60 dB(A) la nuit. L’impact est donc très faible au niveau des habitations.
Par ailleurs, lors des travaux de forage, la circulation induite, de jour comme de nuit, était de 5 à 8 camions par jour pendant les opérations et de 20 camions par jour en moyenne lors de l’acheminement de la machine de forage, principalement la journée.