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02 Sep Off

Mikael PHILIPPE et Fanny BRANCHU (BRGM)
« La période de janvier à juillet 2020 est la plus chaude qu’ait connue la France depuis le début de l’enregistrement des relevés de température. L’augmentation de la température moyenne globale pourrait atteindre « 6,5 à 7 °C en 2100 » par rapport à l’ère préindustrielle (1850 à 1899) indique le scénario pessimiste de Climeri France. Les vagues de chaleur devraient également progresser en intensité et en fréquence.
La possibilité de rafraîchir ou refroidir des bâtiments en été est déjà indispensable pour certains lieux (hôpitaux, maisons de retraite…). Elle va devenir déterminante pour les constructions et rénovations actuelles, si l’on veut éviter qu’elles soient obsolètes dans 20 ans en raison de températures insupportables. Mais comment conjuguer ce besoin de fraîcheur avec l’impératif de sobriété énergétique ?
Il existe un moyen de produire du frais et du froid en été, écologique, économique et qui s’intègre harmonieusement à son environnement : la géothermie. Du grec geo (« la Terre ») et thermos (« la chaleur »), elle désigne à la fois la science qui étudie les phénomènes thermiques internes du globe terrestre, et la technologie qui vise à les valoriser.
Plus connue pour la production de chaleur ou d’électricité, on oublie parfois que la stabilité des températures du sous-sol peut aussi contribuer à refroidir. […] »
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